EGLISE DU MONTEIL

L'église du Monteil est actuellement interdite au public suite à la dégradation du clocher de l'église mais la volonté de la mairie est d'entreprendre la restauration

LES TRAVAUX DE RÉPARATION DE L'ÉGLISE VONT COMMENCER LE 3 AVRIL POUR UNE PÉRIODE DE DEUX MOIS.
 



Arrêté portant sur la mise en sécurité d'un bâtiment 

Le Monteil

Cette paroisse fait partie de la commune de Lamonzie-Saint-Martin. Elle a été érigée par ordonnance du 4 Juin 1853. La nouvelle église a été bâtie par les libéralités de Mme la baronne de Fontvielle.

Le titulaire et patron est Saint-Roch, fêté le 16 août. L'ancienne église avait pour titulaire Saint-Front. le Livre des Insinuations (1594 page 21 ) porte :"vicaria perpetua Saint Frontonis de Monteil". Cette église est ainsi désignée dans les titres anciens : "Montil, Montels, Montelz 1117 Cartulaire de Sainte Marie de Saintes ; "eccl. de Montels (pancarte de 1556) "Le Monteil" (pouillé de 1648).

L'église nouvelle est de style gothique. Sa forme est celle d'un carré long de 14 mètres sur 4 mètres, ce qui est suffisant pour la population. Elle possède une tribune et est surmontée d'un clocher élégant, à flèche. Quinze croisées ; vitraux : St Roch, St Joseph, St Pierre et St Paul, le Père éternel ; statues : La Vierge, St Joseph ; trois autels, deux portes ; sacristie humide, quoique avec cheminée, cloche de 600 L
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Extrait du dossier de Christophe Lafont « Histoire de Lamonzie-Saint-Martin » pages 6 & 7

Monteil ou Le Monteil



Très ancienne paroisse, qui fut donnée par le comte Boson du Périgord à l'Abbaye Sainte-Marie de Saintes. Le cartulaire de cette abbaye la nomme Montils (Monticulus, monticule ) Montelz, Montels en 1117.
Durant tout le Moyen-Age, cette paroisse releva de la châtellenie de Montcuq. Elle en fut désunie à la fin du XVIe siècle et, dès lors, fut comprise dans la juridiction et baronnie de Saint-Martin.
Détruite pendant les Guerres de Religion, relevée sous Louis XIV, l'église du Monteil qui a pour patron Saint Roch, fut desaffectée sous la Révolution et ne tarda pas à tomber en ruines.
Le Concordat négligea Le Monteil. Ce n'est qu'en 1853 que cette paroisse reprit son titre et se sentit revivre, par les soins de M. l'abbé Granier. Se redressa alors sa gracieuse église, petite, joyau d'architecture moderne dont le gothique à lancettes rappelle la meilleure époque.
Voici le nom des curés depuis 1853 : MM. Granier, Pigeat, Lafont, Lobeau, Loiseau, Jaunay, Bonhomme et Magat.

Extrait du dossier de Christophe Lafont « Histoire de Lamonzie-Saint-Martin » pages 9 & 10